Libération titre à boulets rouges sur Sonia Mabrouk. Imaginez !
Pour une fois, le journal d’extrême gauche Libération n’a pas consacré sa dernière page (destinée aux portraits) à une militante intersectionnelle, végane, homosexuelle, vivant dans un trouple (couple composée de trois personnes) et qui fut auparavant un homme.
Ce matin, les rédacteurs du quotidien ont pris l’étonnante décision de dédier une page entière à la journaliste Sonia Mabrouk.
Comme on peut l’imaginer, les mots du canard de gauche étaient empreints d’une certaine virulence.
« Égérie de la droitosphère »,
« les droitards exultent »,
« univers miné où barbote la présentatrice »...
La journaliste fréquenterait les tréfonds de la société française : la droite.
Et ses méfaits ne s’arrêtent pas là.
Crime suprême pour les rédacteurs de Libération,
elle vient d’un milieu bourgeois, d’un « quartier huppé de Tunis »,
et serait en conséquence « une mythomane qui voit des cabales partout alors qu’elle est intouchable »,
selon une source que Libé ne cite pas.
Résumons ce portrait : appartenant à la droitosphère, mythomane et défenseur de la culture française.
Comment une Française d’origine tunisienne peut-elle défendre de telles inepties ?
Le logiciel woke de Libération a la réponse, toujours la même : Sonia Mabrouk est manipulée par des « mâles et pâles mentors ».
Autrement dit, elle subirait la pression d’hommes blancs et racistes.
Sonia Mabrouk, la journaliste vedette d’Europe 1 et de Cnews, serait la victime de machisme et de racisme systémique ?
Dans une copie, cette phrase se résumerait en une formule : hors sujet
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