La technologie mise au point repose sur le procédé sonochimique de la cavitation, permettant d'utiliser les ondes sonores afin de favoriser l’imprégnation des nanoparticules d’oxyde de zinc à l’intérieur d’un tissu, conférant à celui-ci une action antivirale et antibactérienne.
Les expériences menées ont montré un taux de réussite de 98% dans le filtrage des particules aériennes de moins de cinq microns de diamètre, ce qui correspond à la taille de certaines micro-gouttelettes rejetées par l’homme, et que l’Organisation mondiale de la santé tient pour responsables de la transmission du coronavirus.
Autre atout : l’efficacité antivirale du tissu perdure même après cent lavages en machine à 75 degrés.
30.000 protections faciales ont déjà été vendues par Sonovia, principalement aux Etats-Unis.
La société a même commencé à fabriquer des masques pour chiens et chats, au cas où les études confirmeraient la possibilité pour ces animaux de transmettre le virus.
"Lorsque le coronavirus a commencé à se propager, nous étions une start-up israélienne. Aujourd’hui, nous sommes une entreprise à succès qui travaille à l’international", constate le Dr Jason Migdal, un chercheur qui travaille chez Sonovia.