Pour visiter l'ancienne page d'accueil, CLIQUEZ ICI.

Merci de nous envoyer vos opinions et suggestions en CLIQUANT ICI

SOUVENIRS

La Tunisie en 1936

Le protectorat français de Tunisie est institué par le traité du Bardo du 12 mai 1881. Transformant les structures politiques, économiques et sociales du pays, il est finalement aboli le 20 mars 1956 au terme de négociations constituant l'aboutissement du mouvement national tunisien.

Souvenirs de l'école de l’Alliance de la Hafsia

L’école de l’Alliance de la Hafsia se trouvait à la limite du quartier Juif de la Hara. Son mur arrière donnait sur le quartier arabe. On y entrait par un portail qui était situé à la fin d’une impasse qu’on atteignait par la rue Achour. Juste en face de cette impasse et sur la même rue Achour se trouvait l’école de l’Or-Thora ou l’enseignement était plutôt Rabbinique. C’était la que le célèbre chanteur Asher Mizrah’i recrutait ses enfants de chœur.

Journal intime d'un Juif... pas tres catholique - Lucien Rumani

Né à Tunis, orphelin de son père à 12 ans, il passa de l'école primaire au Collège Technique. Travaillant tous les étés, il couvrit ses frais de scolarité en évitant le désœuvrement des grandes vacances. Tour à tour vendeur,apprenti boulanger, coursier sur triporteur, débardeur de pylônes, câbleur et même acrobate, il quitta Tunis pour la France avec un modeste brevet d'électricien.

Le lycée en bande(s) dessinée (s) de Georges Wolinski

Je suis né à Tunis. Mon père, Sygfrid Wolinski, sorte de Juif errant venu de Pologne, est tombé amoureux de la petite Juive italo-tunisienne, Lola Bembaron, ma mère. Ils se sont mariés en 1928 dans la Tunisie coloniale. Ce qui fait que je suis né français comme ma sœur. Je n'ai pas eu le temps de connaître mon père. Il a été assassiné en 1936 par l’un de ses employés. Il avait l'air d'être un type formidable.

Corcos, le médecin qui oubliait de se faire payer

Docteur Corcos était notre médecin de famille. Il résidait à l’Ariana, à six kilomètres de Tunis ; nous, à mi-chemin, sur la route. En 1952, il était au chevet de mon oncle, atteint de méningite cérébro-spinale. Ses visites quotidiennes (en compagnie d’élèves ou d’assistants, parfois)  ne résultaient nullement de la proximité géographique ou du fait que nous étions sur son chemin vers l’hôpital Ernest Conseil