La Tunisie sous occupation Allemande - Écrit par Georges Pierre Hourant

La Tunisie sous occupation Allemande

Écrit par Georges Pierre Hourant



L’ armistice de 1940 avait mis l'Afrique du Nord à l'abri des hostilités.  Cependant,  la  guerre en  Libye, entre  les Anglais et les Germano-Italiens, faisait peser une menace encore lointaine, mais réelle, sur la paix en Tunisie.



D'autant que s'y trouvaient de nombreux Italiens, soldats de la commission d'armistice, ou civils installés dans le pays (9 000 au recensement de 1936, à côté des 108 00 Français), dont beaucoup approuvaient les revendications du gouvernement de Rome sur l'ancienne Carthage. De plus, les services secrets italiens encourageaient et finançaient les menées anti-françaises des nationalistes tunisiens du Néo-Destour, le parti fondé en 1934 par Bourguiba(1).

Ceux-ci, de leur côté, n'hésitaient pas à assurer Hitler et Mussolini de leur soutien. Ainsi, l'un de leurs leaders confiait à un agent italien: « Aucun Tunisien, aucun Arabe, aucun musulman, n'a jamais caché sa sympathie pour les nations de l'Axe, tous prient de tout cœur pour le triomphe de la cause qu'elles défendent »; ou bien encore, après le désastre de mai 1940, l'un de leurs tracts affirmait : « le protectorat est mort noyé dans les eaux de Dunkerque ».



Après l'armistice



La situation était donc difficile pour l'amiral Esteva, nommé résident général en Tunisie le 26 juillet 1940, en remplacement de Marcel Peyrouton, appelé à Vichy comme ministre de l'Intérieur. Il s'agit de faire face aux pressions allemandes qui deviennent plus fortes avec la prolongation de la guerre. Les accords de coopération militaire, dits Protocoles de Paris, prévoient des facilités pour l'Allemagne en Afrique du Nord, avec notamment le droit d'utilisation du port de Bizerte. Convoqués à Vichy, Esteva et Weygand, délégué général du gouvernement en Afrique du Nord, s'opposent avec succès à leur application. Il s'agit aussi de s'assurer de la fidélité de la population. Pour cela, Esteva met en place les structures de la Révolution nationale dont il est un partisan actif et convaincu. Il traverse le pays en tous sens pour y diffuser la parole du maréchal Pétain, il constitue les groupements de la Légion des Combattants, qui comprendra plus de 10 000 membres ; il crée des Chantiers de Jeunesse à Tabarka et Sbeïtla et une école des Cadres à la base du Cap Bon. Lui-même très pieux et ascétique, ce « moine soldat » s'appuie aussi sur l'opinion catholique, largement ralliée au nouveau régime, en particulier grâce à l'action de mgr Gounot, ancien supérieur du séminaire de Constantine devenu archevêque de Carthage, avec qui il entretient des relations chaleureuses(2). Quant aux responsables destouriens détenus dans des camps d'internement du Sud tunisien depuis 1938, ils sont transférés à Marseille. L'objectif essentiel semblait donc atteint: malgré les menaces de toutes sortes, la Tunisie restait dans l'Empire. Pourtant tout va basculer rapidement: le 8 novembre 1942, les Anglo-Américains débarquent au Maroc et en Algérie, mais dès le lendemain ce sont les Allemands qui arrivent en Tunisie! Les Alliés ont-ils éparpillé leurs troupes sur un territoire déjà trop étendu? En tout cas, Hitler les prend de vitesse. Depuis la Sicile distante de 250 km seulement, un pont aérien déverse en quelques jours 50 000 soldats allemands et italiens qui n'ont en face d'eux que les 12 000 soldats français disséminés en Tunisie et pauvrement armés. Leurs chefs, le général Barré, l'amiral Derrien commandant de la base de Bizerte et l'amiral Esteva, sont pris entre les ordres contradictoires de Darlan, qui, depuis Alger, leur demande de résister, et ceux des autorités de Vichy, maintenant sous contrôle allemand, qui leur intiment le contraire. Finalement, après quelques jours de confusion(3), Barré ramène ses troupes vers le sud-ouest où elles attendront les Alliés; mais Bizerte tombe intacte aux mains des Allemands, tandis qu'Esteva fait évacuer vers l'Algérie le maximum de matériel militaire.
 
 

Soldats de l’Afrika Korps



La Tunisie occupée



Hitler et Mussolini ne cesseront d'accumuler des renforts en Tunisie auxquels s'ajouteront les lambeaux de l'Afrika Korps de Rommel battant en retraite depuis la Libye. Leur but est d'organiser une solide tête de pont pour protéger l'Italie, voire reconquérir toute l'Afrique du Nord; de fait, en janvier 1943, une attaque de blindés menace Tebessa et le Constantinois. Cependant dès la fin novembre 1942, les troupes françaises de l'Armée d'Afrique, commandées par le général Juin, s'étaient portées au-devant de l'ennemi pour contenir son avance. Avec leur équipement archaïque, par un froid glacial, sur un difficile terrain montagneux, elles supportent le poids de la bataille en attendant la montée des troupes américaines. Sur les 80 000 Français engagés en novembre 1942, il y aura 20 000 tués ou blessés à la fin de la campagne (ces combats meurtriers sont bien connus des lecteurs de l'algêrianiste) (4).. La bataille décisive, commencée en mars 1943 dans le sud par l'armée de Montgomery (laquelle avait intégré l'unité blindée de Leclerc, venue du Tchad), se poursuivit par une attaque partie de l'ouest et se termina en mai par une victoire complète. 250 000 prisonniers tombèrent aux mains des Alliés, autant qu'à Stalingrad.

 
 

Le marechal Erwin Rommel


Pendant ces combats, les régions tenues par les Alliés furent administrées par le général Jurion, aidé par quelques fonctionnaires ayant fui Tunis dans les premiers jours de l'invasion allemande, et qui recevait ses ordres du général Giraud, successeur de Darlan à Alger. Mais la quasi-totalité de la Tunisie, grandes villes et riches plaines côtières, se trouve sous occupation allemande pendant six mois, de novembre 1942 à mai 1943. Officiellement il ne s'agit pas de « troupes en opération » et, sur la place de France à Tunis, près de la statue du cardinal Lavîgerie, flotte toujours l'immense drapeau français. Le Résident général et le bey dirigent toujours en principe le protectorat. Mais arrivent à Tunis, Rudolf Rahn nommé ambassadeur plénipotentiaire du Reich, et le Français Georges Guilbaud, avec le titre de délégué du ministre de l'Information, Paul Marion. Ce jeune journaliste, l'un des proches de Doriot au Parti Populaire Français (PPF), met la main sur Radio-Tunis et sur Tunis-Journal, le   seul quotidien autorisé; de plus il crée un « Comité d'unité et d'action révolutionnaire », réalisant ainsi, sur une échelle réduite, cette unité de tous les mouvements collaborationnistes qui ne se produisit jamais en France. À la faveur de la présence militaire allemande, les deux hommes imposent leurs vues aux autorités légales: « Guilbaud et Rahn, a-t-on pu écrire (5) sont les rois de cette Régence où somnolent le bey et l'Amiral ». Ils peuvent compter sur la « Brigade spéciale de police » qui arrêtera quelques résistants proanglais et quelques fonctionnaires suspects de gaullisme. Pour leur part, les 650 membres du Service d'Ordre de la Légion (SOL) organisent la défense passive, gardent les points sensibles, essayent de protéger les colons isolés et secourent les sinistrés des bombardements alliés. Les militants politiques les plus décidés rejoignent une formation militaire de 400 hommes environ, la « Phalange africaine », dont l'idée a été lancée par Pierre Laval, et qui est recrutée sur place par une mission venue de métropole. Parmi les membres de cette mission, le colonel Sarton du Jonchay qui cumulera les fonctions de chef de cabinet d'Esteva et de préfet de police, ainsi que le lieutenant de réserve Henry Charbonneau, qui évoquera cette aventure dans un chapitre de ses Mémoires (6) Engagés sur le front, les phalangistes font d'abord quelques prisonniers australiens puis, écrasés sous un déluge de feu, perdent la moitié de leurs effectifs. Parmi les survivants, certains, à l'instar de Guilbaud, quitteront la Tunisie à bord des derniers avions allemands, d'autres seront arrêtés et déférés devant le Tribunal militaire d'Alger. Au total, le collaborationnisme sera resté très marginal dans un pays où la population française craint d'autant plus une victoire allemande, qu'elle pourrait laisser le champ libre aux prétentions de Mussolini. Mais si l'invasion allemande n'a pas modifié en profondeur la situation politique, elle fait peser néanmoins des menaces sur l'équilibre entre les différentes composantes de la population.
 
Conseil de la Communauté Israélite de Tunisie

AVIS

à la Population Israélite de Tunisie

Sur l'ordre du Commandement Militaire Allemand, une contribution en MAIN-D’ŒUVRE doit être fournie par ta population israélite de Tunisie, pour des travaux de terrassement et de défense du pays.

Il y a lieu de considérer cette mesure comme une nécessité d'intérêt collectif, au même titre que-des contributions de même nature ont été exigées des autres éléments de la population de Tunisie.

La liste qui sera arrêtée comprendra des personnes âgées de 17 à 50 ans, prises indistinctement dans toutes les branches de l'activité Israélite.

Il est recommandé à nos coreligionnaires de garder un calme absolu et d'observer la plus stricte discipline afin d'éviter des sanctions graves.

 
Les juifs en sont les premières victimes. Ils avaient déjà été atteints par les statuts d'octobre 1940 et juin 1941, devenus aussi décrets beylicaux, et qui concernaient donc les 20 000 juifs français et les 60 000 autochtones. Cependant Esteva ne les avait appliqués qu'avec des accommodements, aussi bien pour des raisons économiques, que par crainte de réveiller l'antisémitisme musulman - des émeutes anti-juives s'étaient en effet produites, avec pillages et assassinats, au Kef en août 1940, puis à Gabès en mai 1941. Mais leur situation s'aggrave avec l'arrivée des Allemands. Ainsi, à partir de décembre 1942, ils sont astreints à un service de travail obligatoire (5 000 personnes seront enrôlées), tandis que des amendes collectives frappent leur communauté et que se met en place une sorte de « gouvernement juif » qui veille à l'exécution des ordres allemands.

 
 

Campagne de Tunisie


Les Allemands adoptent en revanche une attitude amicale envers les musulmans. En février 1943, Rahn tient un meeting au cœur de la médina de Tunis; il affirme que son pays est aux côtés des Arabes, qu'il combat pour leur liberté, et pour chasser de leur terre « les Anglo-Saxons amis des Juifs ». Certains d'entre eux se laissent séduire par cette propagande. La Wermacht met sur pied une « légion arabe » comprenant quatre bataillons: un marocain, un algérien et deux tunisiens ; en fait partie notamment le kabyle Mohammedi Saïd, futur chef FLN, qui est parachuté en Algérie derrière les lignes alliées. Pour sa part, le bey Moncef (successeur du bey Ahmed depuis juin 1942), favorable aux aspirations nationalistes, se contente de louvoyer: il envoie secrètement un courrier amical à Roosevelt, mais il décore quarante-huit dignitaires de l'Axe du Nicham Iftikar, la plus haute distinction du pays. Quant à Bourguiba, après l'invasion de la zone sud, il est délivré de sa prison, au nom du Fùhrer, par l'officier de la Gestapo, Klaus Barbie, qui le confie à l'armée italienne. Le 9 janvier, il est accueilli avec des égards exceptionnels à Rome où les services spéciaux allemands et italiens préparent son retour en Tunisie, en espérant qu'il pourrait soulever les musulmans contre l'autorité française; il y revient le 28 février et procure à ses amis de l'Axe quelques saboteurs, mais son audience s'avère moins forte que prévu, la situation militaire incertaine incitant plutôt à l'attentisme. S'il arrive à leurs services secrets de coopérer, Allemands et Italiens n'en ont pas pour autant des relations idylliques. Depuis son entrée en guerre en juin 1940, Mussolini s'est senti humilié par ses échecs militaire. (Grèce, Libye...), qu'il compare aux succès foudroyants de Hitler. Son armée est mal équipée et les Allemands, à qui appartient l'initiative politique et militaire, mettent en doute ses vertus guerrières alors que, au contraire, selon Montgomery, elle se bat courageusement en Tunisie L'Italie ne joue donc, durant cette période, qu'un rôle secondaire; et après la défaite de l'Allemagne à laquelle elle avait imprudemment lié son sort, elle verra ses ressortissants en Tunisie privés du statut privilégié dont ils jouissaient jusqu'alors. Mais, quelle que soit leur communauté, c'est la vie quotidienne de tous les civils qui est perturbée. Certes, Tunis conserve son atmosphère bruyante et pittoresque, encore accrue par le passage des convois militaires de l'Axe, tandis que « mêlés à la foule bigarrée de la médina, de grands gars blonds, au teint hâlé et à fière allure, se promènent, curieux, achetant souvenirs et cartes aux éventaires des boutiques: ce sont les Libyens de Rommel qui, depuis près de trois ans, vont et viennent entre Tripoli et l'Egypte »(7). Mais la vie est chère, tout est rationné, même le gaz et l'électricité, et il n'y a presque plus de voitures ni de trains. La Tunisie souffre de la guerre et des bombardements massifs de l'aviation américaine qui s'acharne, avec une puissance sans cesse plus grande, sur les ports de Bizerte, Tunis, Sousse, Sfax, et même de Gabès, ainsi que sur les terrains d'aviation et les agglomérations situés dans la zone des batailles. Profitant de l'absence ou du relâchement de l'autorité dans le bled, des Arabes pillent des villas et des fermes, comme à Nabeul, où se produit une véritable jacquerie organisée.

 
 
tunisie4-defile-victoir-20-mai-1943
20 mai 1943, le défilé de la victoire à Tunis :

l’U.S Army défile Parc Gambetta.

Au centre, tribune des chefs alliés sur la quelle flottent les

couleurs britanniques, françaises et américaines




Sur cette période étrange et mouvementée, existe un témoignage inattendu, c'est celui d'André Gide qui se trouve depuis mai 1942 en Tunisie, ce pays qu'il aime et où il revient souvent(8). Il consigne ses impressions au jour le jour; il est attentif, notamment aux différences de comportement entre les différents acteurs. Par exemple le 5 décembre 1942: « Les Allemands se conduisent ici, force est de le reconnaître, avec une dignité remarquable, et qui rend d'autant plus scandaleuse l'outrecuidance indisciplinée des soldats italiens ». Ou bien, le 3 janvier 1943: « L'on donne maints exemples de l'impéritie et de l'absence de mordant de l'armée américaine, tournant le dos à la moindre menace et se refusant à la lutte aussi longtemps qu'ils ne seront pas vingt contre un ». Mais tout a changé le 8 mai: « Les Alliés entrent à Tunis. On ne parle plus que le français. Les Italiens se taisent, se cachent, et l'on ne rencontre plus que quelques très rares Arabes »(9).
 
 

20 mai 12943, le défilé de la victoire à Tunis- sont réunis sur la

 tribune, de droite à gauche : les généraux Giraud, Eisenhower,

Anderson, Alexander, Catroux, Juin et le consul Murphy


À cette date en effet, ce qui reste de l'armée germano-italienne a reflué vers la presqu'île du cap Bon où elle est soumise à un blocus maritime et aérien si efficace que 2 000 hommes à peine pourront s'échapper; tous les autres font leur reddition le 12 mai. L'amiral Esteva a été ramené de force en France par les Allemands; Giraud demande au général Mast (commandant de la division d'Alger) de le remplacer et, en attendant son arrivée, il charge Juin d'assurer l'intérim pour quelques semaines. Accusé de sympathie pour l'Axe et pour le Destour, le bey Moncef, suivant les instructions reçues d'Alger, est contraint à l'abdication (10) et exilé à Laghouat (il sera ensuite transféré à Ténès et enfin à Pau); son héritier présomptif, Si Lamine, lui succède selon le rite habituel. Bourguiba lui-même s'est rallié au vainqueur le 8 mai (« Hors la France, il n'est pas de salut »), trop tardivement pourtant pour ne pas être de nouveau interné. Quant aux Anglo-Saxons, ils ne chercheront pas à implanter en Tunisie une administration militaire comme celle qu'ils mettront bientôt en œuvre en Sicile ou en Italie. Tout semble donc rentrer dans l'ordre et, le 20 mai, se produit avenue Jules-Ferry à Tunis, le grand défilé de la victoire avec des troupes françaises, anglaises et américaines, devant les généraux Giraud, Alexander et Eisenhower. Pourtant ce retour à l'avant-guerre n'était qu'apparent. Certes l'Armée d'Afrique pouvait être fière d'avoir vaincu la Wermacht qui avait pulvérisé trois ans plus tôt les troupes françaises en métropole; certes son enthousiasme patriotique est immense et elle le conservera dans ses combats jusqu'au cœur de l'Allemagne. Mais cette victoire n'a été possible que parce que les Anglo-Saxons disposaient de milliers de chars et d'avions; le contraste est grand entre leur richesse et la vétusté des uniformes et du matériel militaire français. Et, comme les musulmans d'Algérie, ceux de Tunisie découvrent avec étonnement ce contraste. C'est pourquoi ce qu'écrit Pierre Laffont à propos des premiers, peut aussi bien s'appliquer aux seconds: « ils sont tout naturellement amenés à se rendre compte que la France à laquelle ils sont soumis, a cessé de faire partie des grandes puissances... Comment n'envisageraient-ils pas alors de remettre en cause leurs liens de subordination ? » (11). D'autant que les vainqueurs de la guerre, les Américains - et les autres -seront disposés, à leur tour, à écouter d'une oreille complaisante les revendications des nationalistes arabes hostiles à la présence française en Afrique du Nord. Et ceci au détriment des musulmans fidèles. Ainsi Roosevelt promet son appui pour l'indépendance à Mohammed V en janvier 1943 à Casablanca, et à Ferhat Abbas en février 1945 à Alger; et Bourguiba, remis en liberté, entreprend une tournée de propagande aux États-Unis en 1946...



Georges-Pierre Hourant



(1) - Sur les liens entre le neo-Destour et les services de renseignements italiens, voir La guerre secrète en Algérie; du général Jacquin éd. Olibier Orban, 1977, p. 30 à 32.

(2) - Sur le rôle de Mgr Gounot, voir L'Empire colonial sous Vichy, Jacques Gantier et Eric Jemmings, éd. Odile Jacob, 2004, article de Serge La Barbera, p. 287 à 304. Voir aussi la thèse de ce dernier, « Les populations françaises de Tunisie, de la fin des années 1930 an début des années 1950 », Toulouse, 2002.

(3) - Sur Vichy face au débarquement allié en Afrique du Nord, voir article de Georges Bosc dans l'algérianiste n° 61, mars 1993, « Des marécages de la politique à la boue des tranchées ».

(4) - Voir les articles: « Victoire en Tunisie », de Georges Bosc, et « Sur le front tunisien », d'Edgar Scotti, dans l'algérianiste n° 62, juin 1993.

(5) - Moati (Serge), Villa Jasmin, éd. Fayard, 2003, p. 173. Dans ce roman, l'auteur évoque la vie de sa famille dans sa Tunisie natale, y compris pendant l'occupation allemande.

(6) - Charbonneau (Henry), Les Mémoires de Porthos, réédité aux Éditions de Chiré en 2000. Sur la Phalange africaine et sur la collaboration en Tunisie, voir aussi Volontaires français sous l'uniforme allemand, Pierre Giolitto, éd. Perrin, 1999, chapitreVIII.

(7) - Charbonnrau (Henry), op. cit., éd. du Clan, 1967, p. 393

(8) - Mourant (Georges-Pierre), Ils ont tant aimé l'Algérie, éd. Mémoire de notre temps, 2003, chapitre consa­cré à André Gide.

(9) - g
Gide (André), journal, éd. Pléiade, 1954, passim.


(10) - Sur les circonstances de cette abdication, voir l'article du maréchal Juin « Les Allemands abandonnent la Tunisie », in Historia n° 258, mai 1968. Voir aussi le tome  de ses Mémoires, éd. Fayard, 1959.

(11) - Laffont (Pierre), Histoire de la France en Algérie, éd. Pion, 1980, p. 349.



In : « l’Algérianiste » n° 116 de décembre 2006

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