Mes differents jobs, par Albert Simeoni

Mes differents jobs, par Albert Simeoni

 

A 20 ans, je n étais plus lycéen, ni rien, aucun diplôme, pas même un certificat d’âne, je fus donc congédié sans les honneurs de mes efforts consentis à l’ école. Rien, de chez rien, et je ne voyais pas mon avenir car sans rien on est rien . Je me suis dc inscrit au cours SITBON COMPTABILITE ….Au bout de deux ans, j’ai eu un diplôme d aide comptable, ce qui me faisait rire, c était la façon de l’ enseignement qui nous était dispensé, des sacs de pois chiches, des haricots etc et bien sur, genre épicerie pour apprendre à gérer les stocks et enfin dresser le bilan.

Il a faillait donc que je trace ma route, une ligne droite, que je serve à qq chose dans la société, avoir un job si petit soit t’il, parce que dans la vie, il faut commencer bas, au bas de l’échelle sans tenir compte du salaire, faire ses preuves car c est par le travail qu’on se forge, que l’on commence à comprendre qu’il faut donner un sens à sa vie, à TRACER son avenir, pour le jour où l’ont doit créer une famille. Ce petit diplôme en mains a fait que grâce à l’intervention de mon papa, je fus embauché au journal la PRESSE DE TUNISIE. Je fus donc formé à l’apprentissage des formalités, des relances, du suivi etc....Sous la DIRECTION DE MR NACCACHE un grand ami de mon papa.

J’y suis resté 10 ans, et puis ce fut l’affaire HENRI SMADJA. Tous les juifs sont partis, je fus le seul à rester mais je ne pouvais plus continuer mon job pour des raisons justifiées que je tais. Puis, un jour mon papa, marbrier avait besoin de moi pour le seconder, appendre, et me former. 6 mois plus tard, je contredisais mon papa sur telle ou telle incohérence, ce qui l énervait parce que se disait t’il comme peux t’il me contredire lui qui a vécu toute sa vie dans ce métier, dans cet art, il m’a transmis cet art, et je suis devenu sans me vanter, aussi comparable à lui en 6 mois. Plus rien n’avait de secrets dans ce domaine. Je me suis donc occupé des formalités aussi, des licences et surtout de l’importation des blocs de marbre d’ITALIE. Il m’a appris à distinguer les consistances des blocs et leurs défauts qd il fallait choisir sur place les masses qui allaient être exportées.

J’ai dc grâce à mon papa, trouvé ma voie….Celle d’être responsable, et de fructifier l’entreprise par mon savoir faire. De créer même des outils pour gagner du temps. Conseiller des architectes sur telle ou telle décoration, sur le choix du marbre.

J’ai trace ma voie, mon avenir et mon destin. Par mes mains et non par mon intec, ce que je veux vous dire HATTE CHEY ME FI YEDNE….Rien n’ est entre nos mains, seul le destin, le mektoub se chargent de ce nous serons et de ce nous faisons, SEUL D IEU est maître de ces deux choses…

Mon chemin est trace, grâce A D IEU...J’ai tenu la main de ma femme, de mes enfants, de mes petits enfants, je sais qu’un jour j’avancerai seul sur au autre chemin les larmes pleins les yeux…..En retournant la tête...pour la dernière fois.

CHEY MEI I DOUM FEL DENIE EDI….I BAYAD EL MARD OU RABI MEI YECHOUINECH AMIN…...

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