Monsieur le 47e président des États Unis d’Amérique Donald J. Trump, je vous écris de Tunisie, par Souheil Bayoudh

Monsieur le 47e président des États Unis d’Amérique Donald J. Trump, je vous écris de Tunisie

 

 

 

Monsieur le 47ème président des États-Unis d’Amérique Donald J. Trump,

Je vous écris en ce jour de mémoire censé commémorer le plus grand crime de l’Histoire. Je vous écris ces quelques lignes en espérant qu’elles arrivent entre vos mains, vous, le 47ème président de la seule civilisation qui a le droit et le devoir de défendre les opprimés.

En Tunisie, nous vivons sous la botte de l’un des régimes les plus antisémites du monde.

Ici le président actuel qui a arraché le pouvoir après une élection truquée à laquelle moins de 5% du peuple a participé, nous mène vers la misère, la ruine et l’abîme, et la seule justification qu’il a est son antisémitisme pathologique. Déjà à peine élu en 2019, sa première déclaration était que la Tunisie était en guerre avec l’État d’Israël ; et pourtant nous n’avons ni frontière ni dangers arrivant de l’État hébreu…

Ici le monstre de Carthage a étranglé notre économie tenue par quelques familles mafieuses, bafoué nos droits les plus élémentaires et réprimé nos élans par tous les moyens.

Ici tout manque, les denrées de première nécessité, les carburants, nos droits, la culture de dialogue etc… Mais tout ça pour lui n’est pas important, le plus important et impératif c’est la haine du Juif et la guerre contre Israël. Il interdit tout investissement, a refusé des trillions de dollars d’investissement de la part de Chase, des Émiratis, et bien d’autres fonds car… Tenez vous bien, ils ont des relations diplomatiques avec l’État Juif…

Ici les Juifs sont persécutés même dans nos aéroports et ports et même quand ils viennent en touristes ; dernièrement durant l’été 2024, des clients juifs venant en croisière au port de la Goulette avec la MSC Grandiosa ont été refoulés après avoir été dénoncés par Hope Travel,comme de coutume le fait le partenaire de MSC de Royal Caribbean et bien d’autres compagnie de croisières américaines et européennes, qui s’accommodent avec la pègre des croisiéristes. Beaucoup d’entreprises tunisiennes font de même dans leurs domaines respectifs, et ce, dans un silence assourdissant.

De nos jours en Tunisie tout est sens dessus dessous :

    dans les écoles primaires on enseigne aux enfants la haine du Juif,
    dans nos centres culturels on exhibe la haine d’Israël,
    et dans nos espaces publics on brûle les drapeaux israéliens et américains.

Tout ça en guise de politique officielle et seul programme national.

Nous perdons nos acquis, notre État, nos droits et notre dignité. Tout ceci n’est pas important selon le monstre de Carthage, la seule chose importante, c’est d’exhiber la haine du Juif partout et par tous les moyens, par notre malheureuse diplomatie qui de plus en plus s’aligne à celle de l’axe du mal, algérien, iranien et celui du Hamas qui a pris des citoyens à Gaza en otage et transforme ses défaites en victoires.

Le comble de la folie du monstre de Carthage, c’est son consentement à donner asile chez nous en Tunisie à des criminels du Hamas dont les mains sont tachés de sang d’innocents ; cela m’indigne profondément, et jamais je n’accepterai cela au grand jamais ! Que vont-ils apprendre à nos enfants ? Comment se faire exploser ? Comment assassiner des innocents car juifs ? Comment propager la culture de la haine et du sang ?

Dans le même temps, les différents régimes en place ces dix dernières années m’ont toujours interdit de réaliser mon film « L’arbre de la Paix », et ont censuré mes documentaires où je parle de notre communauté juive tunisienne, et d’autres où je parle de conversations avec des Chrétiens tunisiens d’origine musulmane…

Voilà comment on pervertit les valeurs en Tunisie, terre de St Cyprien et St Augustin, entre autres… Cela a toujours été ainsi, seulement sous l’actuel monstre de Carthage, ça a pris des proportions extrêmement dangereuses, non seulement pour notre Tunisie bien aimée mais pour la région et le monde entier.

C’est pour cela, Monsieur le président, que gentiment je vous demande de nous aider à reprendre notre très cher pays pour le remettre sur le droit chemin, celui de la paix, la prospérité et du dialogue.

Que dieu vous garde et vous bénisse.

© Souheil Bayoudh, activiste pour la paix.

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