L'UNESCO condamne la "présence juive" dans la Vieille Ville de Jérusalem
i24NEWS
Le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO a adopté mardi une résolution condamnant Israël pour ses politiques dans la Vieille ville de Jérusalem.
Dix États membres ont voté en faveur de la résolution, trois ont voté contre et trois se sont abstenus.
La résolution fait référence à Israël en la qualifiant de "puissance occupante" dans sa capitale y compris dans la Vieille ville et à Jérusalem-Est.
Le texte de la résolution mentionne que l'UNESCO "regrette l’incapacité des autorités occupantes israéliennes à faire cesser les fouilles archéologiques, le creusement de tunnels, les travaux, les projets et autres pratiques illégales à Jérusalem Est, notamment dans et autour de la Vieille Ville de Jérusalem, qui sont illégaux au regard du droit international".
L'ambassadeur israélien à l'ONU Danny Danon a condamné le vote. "Rien n'est plus honteux que l'UNESCO qui affirme que le seul État juif du monde est 'l'occupant' du Mur occidental et de la Vieille ville de Jérusalem", a déclaré M. Danon.The Dome of The Rock is a UNESCO heritage site situated in Jerusalem's Old City
"Hier, j'ai visité la ville de David et la Vieille ville avec des ambassadeurs de l'ONU du monde entier et j'ai expliqué le lien profond et ancien entre le peuple juif et les sites les plus saints de notre pays. Ce n'est pas un 'comité du patrimoine' biaisé qui peut rompre les liens entre notre peuple et Jérusalem", a soulevé M. Danon.
Le ministre du Likud Zeev Elkin a également dénoncé la décision de l'organisation.
"Ce soir, l'UNESCO a encore adopté une décision honteuse. Cet organisme continue de défier l'histoire du peuple juif. Nous allons continuer à creuser dans l'ancienne Jérusalem, révéler l'histoire et construire mais ils continueront à nier la vérité historique," a-t-il lancé.
"Dans la Vieille ville se tient actuellement le Festival de la Lumière, à l'UNESCO il s'agit surtout d'un festival de l'obscurité", a-t-il conclu.
Cette version de la résolution, parrainée par la Jordanie, a été "adoucie" par rapport au texte adopté en 2016 qui ne faisait aucune mention du Mont du Temple. La résolution refusait explicitement la souveraineté d'Israël sur certaines parties de sa capitale pour la première fois.