«Un Divan à Tunis»: un barbu nommé Freud

«Un Divan à Tunis»: un barbu nommé Freud

Une jeune psychanalyste ouvre un cabinet à Tunis. Ce choc culturel révèle le malaise d’un pays qui découvre la liberté après des années de dictature. Une fine comédie illuminée par la présence de Golshifteh Farahani

Le voisin apprécie le grand portrait photographique que Selma a déposé devant la maison où elle emménage. «C’est ton père? Ton grand-père?» demande-t-il. Ni l’un ni l’autre, répond-elle. En tout cas, c’est un bel Arabe. En fait, il est Juif, il s’agit de Freud, agrémenté d’une coquette chéchia rouge… La première scène donne le ton de ce film au titre d’une simplicité quasi oxymorique, Un Divan à Tunis.

 

Selma (Golshifteh Farahani), 35 ans, a étudié et pratiqué la psychanalyse à Paris. Aujourd’hui, de retour dans son pays natal, elle ouvre un cabinet dans une banlieue populaire de Tunis. L’étonnement le dispute à un rien d’hostilité, sur l’air de «ici on a Dieu, on n’a pas besoin de ce bordel».

 

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