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TUNISIE

Dr Mohamed Salah Ben Ammar: Dépasser le déni et aller de l’avant

Alors que la synagogue, la plus ancienne d'Afrique, était clairement visée par l’assaillant, les autorités tunisiennes refusent pourtant de qualifier cette attaque d’antisémite. Un déni qui ne résiste pas à l’épreuve de l’histoire. Casser le thermomètre ne fait pas baisser la fièvre, parole de médecin.

Tunisie : « Il y a une espèce de gangrène populiste » - Entretien avec Habib Kazdaghli, historien et universitaire tunisien

Après la fusillade contre la synagogue de la Ghriba, à Djerba, le 9 mai au soir, qui a fait cinq morts – deux pèlerins juifs, dont un Franco-Tunisien, et trois membres des forces de sécurité –, les autorités tunisiennes ont dénoncé une attaque « criminelle » mais se sont gardées de la qualifier de « terroriste » ou de lui conférer une dimension antisémite.

Kais Saied prône la tolérance et s'engage à protéger les Juifs

Quelques jours auparavant, il avait explicitement rejeté le caractère antijuif de l'attaque, affirmant que ceux qui soutiennent cette thèse "n'hésitent pas à lancer de fausses accusations, tout en faisant la sourde oreille lorsqu'il s'agit de traiter de la situation critique des Palestiniens qui meurent tous les jours

Le droit de savoir - Par Hella Lahbib

Plus de dix jours après l’attaque que les autorités refusent de qualifier d’attentat terroriste, tout a-t-il été dit ? Vraisemblablement non. A ce niveau de l’enquête, des éléments essentiels manquent pour faire la lumière sur cet événement sanglant qui a fait la une de la presse internationale avec les effets prévisibles sur l’image du pays, malgré les tentatives d’en minimiser l’impact.

Pèlerinage de la Ghriba: l'occasion pour les juifs tunisiens de renouer avec leur terre ancestrale

En Tunisie, c’est cette semaine que se tient le pèlerinage juif de la Ghriba à Djerba. Comme chaque année, des juifs du monde entier se recueillent dans la plus vieille synagogue d’Afrique. La tradition veut qu’elle abrite des fragments du premier temple de Salomon détruit par les Babyloniens. Un rituel qui est aussi l’occasion pour les pèlerins de renouer avec la Tunisie. Un pays que certains ont dû quitter à contre cœur.