Adobaï, je me souviens de Clifford, par Paul Germon
Les non-initiés seront peut-être apostrophés par le titre de ce premier roman de Paul Germon. « Adobaï », tout d’abord. Dans la Torah, en Exode 20-7 il est formellement prescrit : « Tu ne prononceras pas mon nom de manière abusive, car moi, le Seigneur ton Dieu, je tiens pour coupable celui qui agit ainsi ». « Qu’à cela ne tienne ! », se sont dit les Juifs tunisiens, il y a bien longtemps.