Israël veut attirer plus de juifs de France. Le ministre israélien de l’Alyah, Ofir Sofer à Paris.
Le ministre israélien de l’Intégration et de l’Alyah Ofir Sofer s’est dit déterminé à renforcer les chiffres de l’immigration des Juifs de France vers Israël, après une baisse importante constatée ces derniers mois, lors d’une interview accordée à i24NEWS dimanche soir.
« Je vois que la communauté juive de France est très chaleureuse et très liée à Israël et à la tradition. Je sens qu’il y a ici, et les données le confirment, une communauté avec laquelle on peut travailler et que l’on peut encourager à l’alyah », a affirmé le ministre qui était à Paris dimanche pour assister notamment au salon de l’Alyah.
« Nous avons observé une baisse de 40 % de l’alyah de France l’année dernière, ainsi qu’une baisse du nombre d’ouverture de dossier pour les candidats à l’alyah dans les années à venir et c’est préoccupant. Nous déployons des efforts pour changer cette tendance. Plus l’intégration sera améliorée et sera de meilleure qualité, plus nous pourrons encourager à l’alyah », a-t-il renchéri.
Ofir Sofer a reconnu que le coût de la vie particulièrement élevé en Israël pouvait constituer un frein à l’immigration. Il a également insisté sur les trois axes de son action qu’il compte développer dans les prochains mois pour apporter des garanties aux candidats à l’alyah. « L’étude de l’hébreu est un paramètre important et j’ai l’intention d’insister dessus dans les prochains mois. La question de l’emploi est également importante et je peux dire que si nous œuvrons, en particulier auprès de la population jeune pour les encourager à faire leurs études en Israël, l’alyah et l’intégration peuvent être beaucoup plus faciles », a-t-il expliqué.
Le discours d’Ofir Ofer au salon de l’alyah a été perturbé par des manifestants opposés à la réforme judiciaire promue par le gouvernement qui ont notamment crié en hébreu « honte! » ou encore « démocratie ». Le ministre a également participé à une réunion avec une quarantaine de dirigeants communautaires et le président du Consistoire de Paris, Joël Mergui.