LA DÉCENNIE EXTRAORDINAIRE 1965-1975, par Farouk Boughedir

LA DÉCENNIE EXTRAORDINAIRE 1965-1975, par Farouk Boughedir
 
 
 
 
Les premières discothèques( l'Olivier Rouge et le Bey's Palladium)
la minijupe, les cheveux longs , les pantalons pattes d'éléphant,
les bottillons pour les garçons , les semelles compensées pour les filles ,
la pilule et l'amour libre, le Pop Art, la musique hindoue ,
le hard rock, la mode de Carnaby Street, la boutique Lella rue de Grèce,
les boums du samedi après-midi,les boîtes de Hammamet,
les spaghettis à bir bou regba a 3h du matin, le Obba Djerk,
James Brown, Vigon et les Lemons,
a Tabarka le festival "Je ne veux pas bronzer idiot "de Lotfi Benhassine,
Jimi Hendrix et Janis Joplin unis par la même fin tragique,
la Forestière le restaurant le moins cher de tunis,
Le bar Chez Paul et sa kemia de folie, le café l'Univers : cafe des intellectuels,
le tailleur Adam, les cine clubs, les premières JCC,
la contestation étudiante , le Carstop rue de yougoslavie ,
la discothèque de la Villa Didon, la plage du Sindbad à gammarth ,
après la sieste mechmoum, jebba et pieds nus sur les pavés de Sidi Bou Said ;
Je suis là ! et ses glibettes,
Bourguiba interdisant les mini jupes,l
a Baraka bien sûr avec whisky coca,
le TGM de 5h du matin pour rentrer à Tunis ...
 
Et après..on s'est tous mariés !

Commentaires

Member for

54 années 9 mois
Permalien

Ne fût pas là dokana et baba club les premières boîtes a Tunis?le premier a la corniche de la marsa ,le second près de la rue Hollande a Tunis,pas loin du consulat et l ambassade de France! Quoi qu il en soit,ce fut une période bénie,mais malheureusement une période bien révolue...Tunis à bien  changé,son caractère cosmopolite ou la diversité la distinguait,dilué sinon perdue...on se côtoyait,plutôt fraternisait entre musulman,juifs,pied noir,italiens,maltais,français de France,même des descendants de russe ayant fui la révolution d octobre! Ya hasra...on pouvait retrouver cette atmosphère même avec des inconnus a la rue du faubourg Montmartre ,disparue aujourd'hui hui,ne serait ce dhouib ou chez bob ( si je ne me trompe pas,le frère de Gabin de Belleville ),tenancier de la plus petite gargote ou l.o'n toujours manger des banatej,des brick et fricassées...) J y ai rencontre avec beaucoup d émotion  un charmant monsieur qui m a parlé de mon père,dirigeant du club africain alors que lui jouait à l ust....ya hasra...qui nous rendra la fraîcheur et le cechet des belles année d antan...je reconnais tous mes frères de Carnot qui m ont reconnu 

Français