CLAUDE SITBON A PARIS

Pour Claude Sitbon à PARIS, toutes les portes lui sont ouvertes. On se déplace pour le rencontrer, on l invite au restaurant, tous ses amis se pressent pour le voir. Et il en compte beaucoup. Installé en Israël depuis des années, il a côtoyé tout ce qu ‘Israel compte de personnalités . Bras droit de Teddy Kollek, ancien maire de Jerusalem, il passait pour être l’un des journalistes les plus informés. Il connaît tout sur tout. Dans les moindres détails.

Avec une précision d horloger. Les dates, les rencontres, les anecdotes, les souvenirs de sa Tunisie natale, et même l emplacement de chaque commerce de Tunis, bref, sur tous ces sujets il est intarissable. Et incollable ! Il en parle affectueusement, avec un petit regard malicieux au coin de l œil. Rarement il se trompe. De ce bref séjour à Paris, il aura tout vu et tout entendu. De notre rendez vous au Flore, il a eu un aperçu des manifestations des gilets Jaunes qui ont défilé avant se rendre sur les Champs Élysées. Au Flore il a rencontré des amis qui se sont souvenus de lui quand il était directeur du lycée Français de Jerusalem. Puis du Flore, un taxi pour rejoindre des amis - André Mamou, et sa femme, Bernard Saal, Johnny Germon - pour déjeuner, chez Schwartz’s, avenue Niel. La veille, avec le journaliste Guy Sitbon, il a été reçu par l écrivain tune Albert Memmi, aujourd’hui hui âgé de 98 ans, et considéré comme la mémoire tunisienne. Avec son chapeau aux larges bords, bien vissé sur sa tête, ses larges lunettes, son sourire attendrissant, et sa large carrure il a des allures d ancien ministre à la retraite . A bientôt à Tel Aviv, frérot !

Alain Chouffan