La danse contemporaine en Israël a vu l’épanouissement spectaculaire de nombreux jeunes – et moins jeunes – chorégraphes qui donnent libre cours à leur créativité. Leur rayonnement se traduit notamment par leur présence dans les plus grands festivals internationaux. En ces temps suspendus, l’occasion nous est donnée de découvrir quelques-unes des créations récentes de la scène israélienne et des personnalités à l’inspiration très variée à travers les travaux de six femmes chorégraphes.
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Tout d’abord un spectacle familial qui captivera autant les enfants que les parents : « FA-MI-LA – FAMILY » une création de NIMA JACOBY qui prête vie à des instruments de musique par la danse.
« Quand j’étais enfant, mon grand-père m’emmenait avec lui sur son lieu de travail. Il était chef d’orchestre à la Philharmonie. Il m’a familiarisée avec tous les instruments de musique, qu’il animait, tel un magicien, avec sa baguette. Je voulais être comme lui ! J’ai réalisé ce rêve en créant « Fa-Mi-La-Family ». A l’instar de mon grand-père, j’ai donné corps et vie à plusieurs instruments de musique à travers une chorégraphie ».
Cette représentation unique reprend des chefs d’œuvre classiques de Prokofiev, Schubert, Bizet, … ainsi qu’une musique originale composée par Israël Bright.
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Nous retrouvons DAFI ALTABEB, véritable coup de cœur, connue en Belgique grâce à l’incontournable Festival d’été des Brigittines, dans une chorégraphie plus ancienne, qui l’a promue vers le devant de la scène, dès 2011 : « HIGH EXPECTATIONS ».
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DANIELLE SHOUFRA présente « NO, ZEIGEIST/CENTRAL BUS STATION TEL AVIV ».
Dans cette pièce très originale, Danielle Shoufra fait évoluer des statues humaines dans l’espace de la Station Centrale d’autobus de Tel Aviv, conçue par l’architecte Ran Carmi et perçue (à juste titre) comme hideuse. Son regard féminin se porte sur les couloirs désertés où circulent surtout les travailleurs immigrés, les réfugiés, les sans abris… Une réussite !
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RONIT ZIV s’inscrit dans le domaine de la danse depuis les années 1990. Elle explore le mouvement et ses sources, cherchant l’authenticité du geste. Son approche radicale se fonde sur les relations entre texte et chorégraphie.
En 1999, elle présente « ROSE CAN’T WAIT », une pièce couronnée du Premier prix de l’Académie de Danse et de Musique de Jérusalem. Elle a souvent été invitée à se produire au Festival Pina Bausch ; elle travaille également pour la compagnie Batsheva.
Nous vous proposons de découvrir cette création ainsi que sa plus récente, présentée en 2019 au centre Suzanne Dellal dans le cadre de l’International Dance Exposure et intitulée « HAHAHA.COM ». Une réflexion sur le monde du dot.com et les relations virtuelles entre les personnes. Un thème fortement teinté d’actualité !
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