Le Hamas aurait drogué des otages pour qu'ils semblent «heureux» à leur libération

Le Hamas aurait drogué des otages pour qu'ils semblent «heureux» à leur libération

 

Devant le Parlement israélien, Hagar Mizrahi, cheffe de la médecine générale au ministère, a déclaré que des calmants de type Rivotril avaient été donnés à des otages, sans préciser si cela avait été établi d'après des analyses sanguines ou des témoignages.

Des combattants du mouvement palestinien Hamas ont drogué des otages avant leur libération pendant la trêve dans la guerre avec Israël pour qu'ils aient l'air «apaisés et heureux», a affirmé mardi 5 décembre une responsable du ministère israélien de la Santé.

Devant le Parlement israélien, Hagar Mizrahi, cheffe de la médecine générale au ministère, a déclaré que des calmants de type Rivotril (connu sous le nom de Clonex en Israël) avaient été donnés à des otages, capturés lors de l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

«Air apaisé»

«Ils leur ont donné des pilules de Clonex pour qu'ils aient l'air apaisés et heureux avant d'être remis [au Comité international de] la Croix-Rouge», a-t-elle déclaré devant la commission de la Santé, sans préciser si cela avait été établi d'après des analyses sanguines ou des témoignages. «Ils leur ont aussi donné un peu plus à manger juste avant leur libération pour qu'ils sortent de captivité en meilleure forme», a-t-elle ajouté. Elle n'a pas précisé le nombre d'otages concernés.

La semaine de trêve a permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens échangés contre 240 prisonniers palestiniens incarcérés par Israël, dans le cadre d'un accord entre Israël et le Hamas, conclu sous l'égide du Qatar, principal médiateur. Cinq otages avaient en outre été libérés avant la trêve.

D'après l'armée israélienne, 138 otages sont toujours retenus à Gaza. L'attaque de commandos du Hamas en Israël le 7 octobre a fait 1200 morts, en majorité des civils, selon les autorités. En représailles, Israël a déclaré la guerre au Hamas et promis de détruire le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007. Le gouvernement du Hamas a affirmé mardi que 16.248 personnes, à plus de 70% des femmes ainsi que des enfants et adolescents, avaient été tuées depuis le début de l'offensive israélienne dans ce territoire palestinien.

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