L’évaluation des biens laissés par les juifs des pays d’Islam a débuté

L’évaluation des biens laissés par les juifs des pays d’Islam a débuté

Shraga Blum - LPH

Il y a une année, la ministre en charge de l’Egalité sociale, Guila Gamliel, présentait au gouvernement son plan national de recueil de témoignages des juifs originaires des pays arabes et d’Iran. « Il est temps de réparer cette lacune qui existe depuis soixante-huit ans », avait notamment expliqué la ministre.

L’objet de cette vaste campagne est triple: perpétuer et faire connaître l’histoire et la culture de toutes ces communautés, évaluer la valeur des biens que des dizaines de milliers de familles ont dû abandonner sur place ou qui ont été confisqués par les autorités et également mettre en avant ce dossier en cas de négociations avec l’Autorité Palestinienne sur la question des ‘réfugiés’ arabes palestiniens. Ce sont près de 950.000 juifs qui ont choisi de partir ou ont été expulsés des pays arabes et d’Iran après la création de l’Etat d’Israël ou lors de l’indépendance de certains de ces pays. Contrairement aux « réfugiés palestiniens » les réfugiés juifs ont tous été intégrés dans leurs pays d’accueil.

Guila Gamliel avait souligné que cette entreprise revêtait une « importance nationale, sioniste et juive ».

Cette semaine, la ministre a annoncé que le travail d’évaluation des biens juifs laissés sur place a débuté. Elle a estimé que d’ici quelques mois on pourra déjà parler de chiffres.

La prise de conscience sur l’Histoire des juifs des pays arabes et d’Islam connaît un essor significatif ces dernières années, avec entre autres la fixation dans la calendrier d’une journée d’hommage aux réfugiés des pays arabes et d’Islam, la nomination de la commission Bitton pour les programmes scolaires ou le projet de création d’un musée-mémorial sur l’histoire et la culture des juifs des pays d’Islam.

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