Paris, capitale mondiale de la haine d’Israël

Paris, capitale mondiale de la haine d’Israël(info # 010801/17)[Analyse]

Par Guy Millière © MetulaNewsAgency

 

Barack Obama, en demandant à sa comparse, spécialiste en génocides (voir son livre  A Problem from Hell: America and the Age of Genocide) [un problème d’enfer : l’Amérique et l’âge du génocide], partisane depuis longtemps de la nécessité d’imposer une “solution” à Israël1, de s’abstenir lors du vote d’une motion résolument anti-israélienne aux Nations Unies, a montré sa haine d’Israël. Sans revenir sur tous les aspects scandaleux du texte concerné, le simple fait de déclarer le Kotel [le mur occidental du Temple], lieu le plus sacré du judaïsme, ultime vestige du Deuxième Temple de Jérusalem, territoire palestinien occupé, relève de l’abjection négationniste. Ce vote et ce texte ne constituaient néanmoins qu’un premier acte dans ce que je pourrais appeler le "crime anti-israélien de Barack Obama".

 

Le deuxième acte fut le discours de John Kerry au Département d’Etat, cinq jours plus tard, discours par lequel John Kerry en a rajouté, expliquant que l’abstention à l’ONU, le 23 décembre, relevait d’une volonté murement réfléchie et d’une stratégie de délégitimation de l’Etat hébreu, destinée à imposer à Israël une “solution à deux Etats” sans la moindre négociation, des frontières indéfendables, et l’abandon de l’essentiel de la ville de Jérusalem.  

 

Le  troisième acte se prépare. Il va se dérouler dans les prochains jours à Paris, qui va devenir la capitale mondiale de la haine anti-israélienne.

 

La date sera le 15 janvier prochain. Cinq jours avant la fin de la présidence Obama et la prise de fonction du président élu des Etats-Unis, Donald Trump. L’événement s’appellera Conférence Internationale sur le Proche-Orient. Il a été comparé par Avigdor Lieberman à un nouveau procès Dreyfus où, cette fois, ce ne serait pas un Juif qui serait sur le banc des accusés, mais l’Etat juif et le peuple juif tout entier, et Avigdor Lieberman a raison.

 

Israël, le 15 janvier, va être attaqué, diffamé, sali, mis en accusation, condamné. Par les représentants de 70 pays, parmi lesquels ceux de 55 membres de l’Organisation de la Coopération Islamique ! Un texte en résultera qui ne sera pas seulement une condamnation d’Israël, mais aussi, sans doute, une mise en demeure adressée au gouvernement israélien, exigeant que celui-ci se conforme à ce qui lui sera demandé. On prête l’intention à certains de ceux qui seront présents, à commencer par John Kerry et François Hollande, l’intention de préparer une motion à présenter aux Nations Unies, qui constituerait la reconnaissance d’un Etat Palestinien dans les frontières définies par la motion du 23 décembre. La motion serait présentée très vite, et votée avant le 20 janvier.

 

Les choses n’iront peut être pas jusque-là, mais les envisager est en soi effarant et absolument répugnant. Et même si les choses ne vont pas jusqu’à cette extrémité, le simple fait d’organiser la réunion du 15 janvier, d’y participer, de l’achever par une mise en demeure adressée au gouvernement israélien est déjà infiniment trop.

 

François Hollande, Jean-Marc Ayrault et tous ceux qui travaillent avec eux, montrent qu’ils n’ont aucun honneur et aucune dignité. Ils exposent leur vrai visage face à Israël, et ce visage est effectivement celui de la France qui a condamné le capitaine Dreyfus. Il est celui de la France de Pétain et Laval, celui de la France du Général de Gaulle, lorsqu’il prononçait son discours accusant un “peuple sûr de lui et dominateur”, celui de la France de François Mitterrand et de René Bousquet, de Jacques Chirac embrassant Saddam Hussein, et de Nicolas Sarkozy, proposant que l’Autorité Palestinienne ait un siège à l’Unesco ; de Manuel Valls, Premier Ministre, acceptant que la représentante de la France vote, une fois l’Autorité Palestinienne admise à l’Unesco, un texte niant toute présence juive dans le passé de Jérusalem. C’est le visage de la France depuis trop longtemps, et un visage qui s’enlaidit, et que François Hollande et Jean-Marc Ayrault contribuent à enlaidir. Tout dirigeant politique qui ne condamnera pas ces agissements en sera complice.

 

En ayant voulu et préparé ce troisième acte, le crime anti-israélien de Barack Obama prend les contours très clairs d’une tentative d’assassinat. Toute l’administration Obama est d’ores et déjà complice. 

 

Le CRIF et d’autres organisations juives vont organiser une manifestation à Paris le 15 janvier. Je suis trop loin de Paris pour m’y rendre, mais j’y serai par le cœur et par l’esprit. Tout comme je suis, par le cœur et par l’esprit, au côté du gouvernement israélien.

 

Donald Trump a demandé à Binyamin Netanyahu de tenir bon jusqu’au 20  janvier, et le 20 janvier n’arrivera jamais assez tôt.

 

Barack Obama est un monstre hideux. Je l’ai écrit dès 2008. J’aurais aimé me tromper. Je savais, hélas, que je ne me trompais pas. Il pensait qu’Hillary Clinton serait élue et que ce qu’il tente de faire de manière accélérée se ferait en deux ou trois ans. Il fait ce qu’aucun président américain n’a fait en période de transition : tenter de créer des situations irréversibles de façon à placer son successeur devant le fait accompli, trahir un allié crucial et fidèle des Etats Unis en le poignardant pendant les derniers jours de son mandat.

 

François Hollande est décidément un être minable. Il se fait complice de la monstruosité de Barack Obama à quelques semaines à peine de la fin de sa lamentable et médiocre présidence, et il se donne comme testament politique international un geste qui, s’il avait des sentiments humains, devrait lui faire honte. Des hommes tels que François Hollande et Jean-Marc Ayrault ignorent cependant ce qu’est que la honte. Je ne dirai pas que ce sont des hommes sans honneur. L’honneur est une notion qui a disparu depuis longtemps de manière quasiment complète du paysage politique français.

 

 

Note :

 

1"YouTube clip likely to dog Samantha Power's appointment as U.S. ambassador to UN", Haaretz.com, 5 Juin 2013

Commentaires

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54 années 9 mois
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quelle tristesse, que c'est dur pour nous, juifs, mais gardons confiance

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