Le merveilleux Docteur David SCIALOM

Le merveilleux Docteur David SCIALOM

 

David, Dario SCIALOM né à Tunis en 1880 y est mort en 1966 après une vie consacrée aux pauvres de la hara. Il reste entouré d’une « aura de sainteté » entrée dans la légende. 
Après une scolarité primaire et secondaire à Tunis (Ecole de sœurs de Saint Joseph, Alliance Israélite, Lycée Carnot) il fait sa médecine à Montpellier où il soutient sa thèse en 1902, intitulée Association de névroses organiques (hystérie et neurasthénie) 

Dès son titre de médecin obtenu il revient en Tunisie où, après un bref exercice à Bizerte, il s’installe à Tunis rue de Constantine puis rue des Tanneurs. 

Connu surtout pour une vie de dévouement et de désintéressement au service des plus pauvres il n’en eu pas moins une activité de très haut niveau comme en témoignent les très nombreuses publications et communications. Il traita de sujets divers dans des domaines dépassant souvent le champ purement technique de la clinique comme par exemple en 1906, « Les maladies fébriles en Tunisie et leurs causes ; formes cliniques, diagnostic, traitement » ; en 1907, « Mouvement chirurgical à l’hôpital colonial italien de Tunis » ; en 1908, « Les fièvres pendant l’été 1907, le triomphe du laboratoire ; Les remèdes héroïques contre les fièvres en général et la fièvre méditérannéenne en particulier ( première guérison de la fièvre méditérannéenne par le Collargol) » ; en 1911, « À propos d’une observation clinique de fièvre dite boutonneuse de Tunisie » ; en 1921, « La tuberculose chez les israélites tunisiens ; la tuberculos; en 1922, « Note pratique sur le paludisme » ; en 1924, « À propos de l’épidémie de fièvre typhoïde de 1923 » ; en 1926, « Le rêve freudique et le rêve biblique », et, avec Setbon, « Note sur l’hygiène mentale chez les musulmans et israélites tunisiens », ainsi qu’avec Uzan, « La médecine de Maïmonide » ; en 1928, « Trois cas de fièvre dite méditerranéenne » ; en 1929, « Anthropologie, psychologie et pathologie tunisiennes » ; en 1932, « Y a-t-il une pathologie ethnique ? » ; en 1933, « À propos de la circoncision » ; en 1936, avec A. Calo’, « Hystérie et grossesse ». Il a créé une revue qu’il a nommée La Gazette de Tunis, ou Gazette médicale et sociale de Tunis, ou La Lancette Tunisienne, dont il à la fois le directeur et le rédacteur. Les exemplaires que l’on peut consulter, parus de 1911 à 1914, contiennent une foule d’informations médicales et sociales, mais aussi relatives à la vie civile de Tunis à cette époque. 

Par ailleurs il était médecin de la famille beylicale, président de la Société des sciences médicales de Tunisie en 1932. 

Cette si importante activité médicale si diversifiée ne l’empêchait pas de tenir une place importante au plan social et communautaire

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