« TATA RENÉE » ET LES NAINS MAGIQUES, par Thérèse Zrihen-Dvir
Espiègle et turbulente, je ne réussissais pas toujours à faire mes devoirs, lesquels j’entamais à peine avant d’être gagnée par la fatigue, et de m’assoupir sur mes cahiers. Souvent, le soir venu, ma tante Renée, au retour de son travail, me découvrait endormie, la plume encore entre les doigts tachés d’encre et mes devoirs à moitié accomplis. Elle me prenait alors dans ses bras, m’allongeait sur mon lit, avant de s’asseoir sur ma chaise et compléter le manque de ma besogne scolaire.
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