C’est dans les années 1950-60, que ce quartier populaire de Paris, a vu l'arrivée d'une communauté nouvelle, l’immigration des Juifs tunisiens. Ils ont apporté avec eux leur langue, leur culture, leur judaïsme et surtout leur inimitable cuisine, créant une communauté riche et dynamique.

Même si aujourd’hui nos glibettes noires font face à une rude concurrence face aux glibettes importées de Turquie, elles restent tout de même et malgré tout un "KIF" indétrônables.

« On n’en a jamais fini avec son pays natal. » écrivait Albert Memmi. Forte de cette affirmation, Michèle Fitoussi rappelle la formule magique de tante Pim qui apparait sur le whatsapp familial :"« Il est temps de rendre visite à la famille de Pantin. ».Et les souvenirs émergent !

Les premières discothèques( l'Olivier Rouge et le Bey's Palladium)
la minijupe, les cheveux longs , les pantalons pattes d'éléphant,
les bottillons pour les garçons , les semelles compensées pour les filles ,

Il faut rappeler qu'avec les juifs, la Tunisie a toujours eu de très grandes équipes nationales, voire même sérieuses sur le plan international.

Jacques Benillouche vient de nous quitter après un combat contre la maladie. “Pour moi le diagnostic est tombé brutalement alors que l’on s’attend le moins, surtout qu’aucun signe révélateur ne le laissait penser“.

C’était un jour d’examen de fin d’année. Au cours de l’épreuve, vers 10h30 du matin, le professeur, censé nous surveiller, s’était mis à regarder par la fenêtre avec insistance et inquiétude. En effet, du haut de notre 1er étage, on apercevait de la fumée noire qui montait, avec une odeur de brûlé.

Le mardi 23 mai à 19h30, un concert exceptionnel s'est tenu en faveur de la restauration de la Grande Synagogue de Sousse en Tunisie. Ce soir-là, Enrico Macias, célèbre chanteur français, a donné un concert à Paris pour soutenir la restauration de la grande synagogue de Sousse en Tunisie, ainsi que pour préserver le précieux héritage juif dans ce pays d'Afrique du Nord.

La journaliste et romancière Michèle Fitoussi, née à Tunis en 1954, n'a passé que cinq ans en Tunisie avant que sa famille ne s'installe en France. Pour retrouver son pays natal, elle fait de ce récit, La Famille de Pantin, une machine à remonter le temps. Le récit commence à Pantin, là où reposent ses proches, dans le carré juif du cimetière, « concentré d'histoire et de géographie sur quelques mètres carrés de pierres et de boue »

A Tunis, le 5 juin 1967, une foule dechainee declencha un pogrom contre les Juifs, brulant la grande synagogue, les commerces tenus par les Juifs et provoquant une panique et un depart precipite des Juifs de Tunisie.