Guy Sitbon: Mohamed Ben Smail, celui qui ne voulais jamais quitter la Tunisie
Ce devait être l’été 1954, j’avais vingt ans. Ce devait être Rue El Djazira, ou une autre, je ne sais plus, en tout cas dans les parages. Ce devait être au premier étage, ou au second, les souvenirs se fondent. Je vous parle d’un temps à quelque chose comme soixante ans d’aujourd’hui, si vous voyez ce que je veux dire. Mes contemporains, et même Ben Smaïl, ont tous, paraît-il, pris pas mal de bouteille.