Takrouna la magnifique, un village berbère au sommet d’un roc

Dominant la plaine à perte de vue, Takrouna est construit sur un rocher fossilisé vieux de 2000 ans et culminant à 200 mètres. Quatre familles continuent de faire vivre cette merveille qui a servi de forteresse durant la dernière guerre

Un site millénaire à quelques kilomètres de l’aéroport ultra-moderne d’Enfidha. 
Ce village berbère est un site historique qui a joué un rôle déterminant dans le dénouement de la seconde guerre mondiale en Tunisie. Il forme, avec Jradou et Zriba, un site à l’architecture typique et traditionnelle : maisons en pierres, chambres en voûtes et courettes intérieures. Sa beauté n’a d’égale que sa simplicité.

A chaque palier, une découverte
Takrouna comporte 4 étapes : au bas du village, les familles qui habitaient le rocher et qui l’ont quitté aujourd’hui pour des raisons de confort ou de travail. Puis, vue d’ensemble sur le village ancien et le rocher couvert d’une "forêt" de cactus. Au troisième palier trône la Zaouia (Mausolée) de Sidi Abdelkader El Jilani (saint patron du village),et la Mosquée construite au 13ème siècle. Au quatrième palier, une femme prépare la tabouna traditionnelle et vous proposera de la déguster avec de l’huile d’olive et du miel … au sommet du piton, habitait la famille Gmach (Gomez) originaire d’Andalousie.

L’héritière de la famille Gmach garante du patrimoine culturel
C’est au sommet du rocher qu’Aïda Gmach Bellagha, artiste peintre, céramiste, artisane et décoratrice, dont les ancêtres sont à l’origine de Takrouna, a choisi de créer un espace culturel touristique : "le Rocher Bleu" accueillant et reposant, propose des expositions permanentes et se compose d’un café et d’un écomusée "Dar Gmach" qui renferme une collection privée des plus riches et des plus diversifiées de l’artiste peintre Ali Bellagha qui lui en a fait don.

Riah, un village hors du commun

A quelques kilomètres, Riah est un village berbère au mode de vie peu ordinaire. Ici, le temps s’est arrêté, et il semblerait que la loi et la religion aussi, d’ailleurs seul un autochtone averti acceptera de vous emmener y faire une balade …

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