C’ÉTAIT HIER À TUNIS, Mardochée se souvient…
- En savoir plus sur C’ÉTAIT HIER À TUNIS, Mardochée se souvient…
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Pour visiter l'ancienne page d'accueil, CLIQUEZ ICI.Merci de nous envoyer vos opinions et suggestions en CLIQUANT ICI |
Hier seulement nous avions chanté les rengaines habituelles, avions ri de la frimousse de notre voisin de classe, avions couru sous la grêle, sous les torrents de pluie, la tête nue et sans parapluie.
J'ai retrouvé avec émotion une lettre du grand ophtalmologue tunisien ROGER NATAF adressée à mon grand père le Docteur ALI ELADHARI doyen des ophtalmologistes en Tunisie suite à son décès. J 'ai eu envie de la partager par devoir de mémoire pour la MEDECINE,par les temps qui courent."Ali Eladhari n'est plus....
Le temps est hélas bien loin où Guy de Maupassant, en visite dans la capitale tunisienne, pouvait écrire dans La vie errante (Éd. La Table Ronde, 2000) : « En vérité, Tunis n’est ni une ville française, ni une ville arabe, c’est une ville juive. C’est un des rares points du monde où le Juif semble chez lui comme dans une patrie
La cuisson, toujours très longue était assurée par un canoun, sorte de petit brasero en argile cuite, empli de braises de charbon de bois, que l'on ranimait avec la mraouha ou éventail (objet multifonction : rafraîchir les braises ou recevoir la traiha : tannée !)
Un jour, il trouva une mouche entre ses murs. Il ne comprenait pas comment elle était entrée. Il n’ouvrait jamais la fenêtre et il entrebâillait à peine la porte. Le premier soir, il tenta vainement de la chasser avec un torchon.
Je suis née à Sfax. Ma famille a emménagé à Tunis lorsque j'avais 4 ans et demi.
Nabeul et sa sœur de lait Dar Chaâbane ont, de tout temps, été réputées pour leur « zlabia » succulente. Elles ont toujours eu ceci en commun sauf que pour la dernière nommée, la qualité est toujours au top, ça n’a pas bougé d’un iota. Et c’est tant mieux. Pour ce qui est de la ville des potiers, disons, tout simplement, que la relève n’a pas été assurée.
A Sfax, enfant, je ne crois pas m'être ennuyé souvent. En fait quand je dis "je" je pourrais plutôt dire "nous" car là particularité Sfaxienne était l'amitié qui nous liait entre copains, nous n'étions jamais seuls. Je me souviens que dans notre immeuble situé à la rue de l'Amiral Courbet pas très loin de la gare , nous étions environ une dizaine de gosses dont l'âge variait d'environ deux ans pour les plus grands.
Une pelouse cramée, trois arbres faméliques aux feuilles rouillées.
Dans cet enclos aux pieds des barres, pompeusement baptisé : “ Square André Malraux “ Du nom du gogol à la bloblote, grave gâteux, qu’il a vu dans un doc des années 60.